dimanche 16 mars 2008

BEATBOX ???



Origines

Imiter de la musique instrumentale avec la bouche est une pratique répandue dans un certain nombre de musique traditionnelles. Les premières apparitions de cette technique dans les musiques populaires modernes viennent avec le swing, jazz, groove, etc. ses nouvelles musiques rythmées du XXe siècle qui donnaient envie de bouger les pieds et la tête. Pour les musiciens, notamment les batteurs, le langage technique du rythme buccale était très pratique.
Au début des années 1970, dans le Bronx, apparaît le mouvement artistique, culturel et social du
Hip-hop: Musicalement, il correspond au MCing, et au DJing, ce qui, ensemble, finit par donner le Rap.
Le human beatbox apparaît quelques années plus tard dans un ghetto de New York. Le fait d'imiter le rythme est toujours là, mais la musique rap face aux musiques des décennies prédédentes à la particularité d'avoir un "beat" (rythme) qui frappe plus encore qu'une
batterie, avec de lourdes basses et des caisses claires qui claquent.
Avec cette nouvelle musique au rythme programmé qui est l'élément principal après le
sampling et les scratchs, apparaît une technique particulière d'imitation du son du kick et de la caisse claire à l'aide des lèvres: la technique du Beatbox telle qu'on le connaît est née.
C'est l'apparition des premières boîtes à rythme électronique et l'expansion du MCing à travers la côte Est des États-Unis. Ainsi, cet art nouveau devient l'imitation de boîte à rythme faite par des boîtes à rythmes humaines: Human Beatbox.
Il trouvera son utilité pour les MCs qui pourront poser leur phase n'importe où et n'importe quand, pouvant écrire avec toujours un rythme en tête sans forcément avoir les moyens financiers de posséder une véritable
boîte à rythmes.

Expansion



Au début des années 1980, le human beatbox devient reconnu aux États-Unis grâce au Fat Boys "Brrrrou Stick'hem", les figures emblèmatiques sont alors Doug E. Fresh et Biz Markie. Le human beatbox se développe alors aussi en Europe, représenté par les Fabulous Trobadors en France.
Dans le même esprit que les
battles de rap apparaissent les battles de beatbox à un contre un où le vainqueur est désigné par l'enthousiasme du public.
Pendant les années 1990, avec l'apparition de nouvelles
musiques électroniques telles que la techno, la drum'n'bass, etc. les enfants commencent le beatbox très jeune sans connaître sa réelle existence. La rencontre entre ce qu'ils savent déjà faire et la véritable technique du beatbox donnera les meilleurs beatboxers d'aujourd'hui.
A ce moment, le beatbox est un phénomène nouveau qui s'étend dans l'
underground du Monde entier. Ce sont les débuts des têtes d'affiche d'aujourd'hui telles que Rahzel the Godfather Of Noise, avec le groupe de rap alternatif The Roots. C'est le beatboxer le plus connu au Monde à l'heure actuelle. Les talents de producteurs du beatboxer Killa Kela vont populariser cet art au Royaume-Uni dans sa musique faites de programmations rythmiques buccales. En France, ce sont les Saïan Supa Crew qui amèneront concrètement le Human Beatbox à la vue du grand public en combinant scratchs vocaux, reprise en beatbox du tube Ring My Bell et le tube international Angela sur le même album.

Évolution



Simple boîte à rythme à l'origine, au milieu des années 1980, le human beatbox est devenu l'art du DJing buccal, en ajoutant aux rythmes des imitations de scratchs en tout genre et même des samples repris à la bouche.
Dans les années 1990, la tendance est à l'éclectisme et à l'imitation des chansons déjà existantes, certaines sont d'ailleurs très impressionnante de ressemblance avec leur originale.
A la fin des années 1990 le beatbox a évolué à tel point que leurs adeptes arrivent à produire parfois plusieurs sons à la fois. Rahzel commence par chanter If Your Mother Only Knew, d'autres essaient de beatboxer en même temps que de rapper le tout avec une seule bouche.
Dans les années 2000 apparaissent les premiers championnats officiels dont le premier championnat du Monde en 2005 et dont Joel Turner (australie) est ressorti vainqueur. Le premier championnat de France a eu lieu en octobre 2006 avec pour vainqueur
L.O.S en solo et PHM (marseille) en équipe. En 2007 c'est le vice champion 2006, Micspawn qui remportera la victoire, et en équipe se sont les tenants du titre qui remporterons une nouvelle fois la place de numéro 1 français en équipe.
Parallèlement à la technique des beatboxers d'aujourd'hui se développe la recherche musicale: Les beatboxers utilisent aujourd'hui leur talent pour créer leur propre musique grâce à des enregistrements studios, des pédales de boucle (qui permet de superposer une infinité de sons les uns sur les autres) ou encore des groupes composés de beatboxers. Les beatboxers adeptes de ces nouvelles techniques, comme l'ont montré
Bauchklang et Killa Kela sont, en France, Ezra, PHM,Under Kontrol, Môssieur oXyd & Nitram, Bionic Breath Makers, Sputter Shower, etc.
Le beatbox est utilisé égalment par des artistes qui ne font pas de hip-hop tels que
Simeo, Anaïs, Camille ou Nosfell.

Pour Plus d'information cliquez sur le lien : http://www.blogger.com/www.beatboxcontest.fr

Vous pouvez Regarder la couverture médiathéque de la Premiere édition:




La beauté éparpillée de Lahcen Zinoun


Scénario, musique, casting, réalisation, tout est réuni pour faire d'«Oud l'Ward» une belle ?uvre cinématographique. Dès les premières séquences, le réalisateur Lahcen Zinoun plante le décor de son film.
D'emblée, le spectateur est jeté dans un univers enchanteur où beauté, musique, chorégraphie, amour, haine et souffrance se mêlent harmonieusement, sans heurt aucun. Les scènes se succèdent comme autant de tableaux peints des mains d'artistes qui «sortent tout droit du début du 20e siècle».Les costumes de l'époque nous plongent dans le Maroc du 1913 où l'esclavage était encore pratique courante et où la notion des droits de l'Homme était un rêve lointain que n'osent même pas certaines âmes opprimées. Toutefois, le spectre de la liberté plane de tout son poids. Somme toute, le film n'est qu'un prétexte pour mener une réflexion profonde sur le désir de libération, notion chère aux artistes. Pour l'aborder, le réalisateur a choisi de revenir, dans son premier long-métrage, sur le destin d'Oud l'Ward (Sanaa Alaoui), une esclave vendue, comme un vulgaire objet, à un maître de musique. Etant elle-même une passionnée du luth, elle est entourée d'une attention particulière par le maître des lieux (Mohamed Miftah), un virtuose de grande renommée qui adopte son talent et décide de faire d'elle une musicienne accomplie.Dans la même demeure, la jeune esclave s'attelle aux tâches ménagères en compagnie de son amie d'infortune et confidente «Daw Essbah» (Hanane Zouhdi). Les deux congénères se consolent mutuellement pour atténuer le poids de l'esclavage. Oud l'Ward, elle, s'accroche à la musique comme à une planche de salut. Quand elle joue du luth, elle oubli tout et s'envole comme un oiseau dans le ciel de la liberté. Quand elle joue, elle envoute également le maître de musique qui décide de la dispenser des autres tâches ménagères pour qu'elle se dédie à la perfection de son talent. Mais le maître n'oublie pas que la belle adolescente n'est pas que son élève. Elle est, avant tout, son esclave. Elle lui appartient. Et l'homme de réclamer son dû et de l'obtenir sans le consentement de la jeune femme. Amour, jalousie et remords déchirent le maître, alors que l'esclave ne vit réellement que quand ses doigts caressent les cordes de son instrument de musique. Entre les machinations des épouses du maître et la misère de sa situation, Oud l'Ward se voit ouvrir une porte d'espoir qui se referme aussitôt sur elle la jetant dans le désespoir total. C'est la descente aux enfers… Poétique est très psychologique, le film de Zinoun perce les intérieurs de ses personnages et met à nu leur force et leur faiblesse, leur beauté et la noirceur de leur profondeur. Les gros plans, très prisés par le réalisateur, permettent au spectateur d'aller au-delà des mots et du dialogue pour essayer de comprendre ce qui se profile derrière les dires des personnages. Leurs expressions en disent d'ailleurs plus long que les mots qu'ils prononcent. Il faut dire que les acteurs ont bien traduit la volonté du réalisateur d'adopter un jeu sobre et juste, sans cabotinage ni verbiage. D'ailleurs, même quand un personnage en fait un peu trop, c'est amplement justifié. Le langage du corps et des yeux sublime l'expression et révèle le côté artiste de Zinoun. L'homme préfère ce qui est visuel à ce qui est dit. Et c'est à juste titre que le verbiage n'a pas droit d'asile dans cette ?uvre où les sens sont stimulés par la beauté des décors, des paysages, des costumes, des prises de vue…On devine très facilement son amour pour la musique. Tout passe par cet art qu'il assimile à la vie. Du coup, cette approche, esthétique par excellence vaut des pamphlets et des thèses académiques sur les concepts très philosophiques de la liberté et du sens de la vie. ----------------------------------------
Parole de réalisateur« Mon désir en racontant cette histoire -puisqu'il est toujours question de désir- est de couvrir une période obscure de la vie au Maroc au début du siècle précédent en adoptant un point de vue inédit, à savoir celui d'une esclave. Et entre la reconstitution historique rigoureuse et le surréalisme d'un décor de folie, il est question de trouver un équilibre. Et la notion d'équilibre (musical, psychologique, architectural, historique et autobiographique) est au c?ur des pérégrinations d'Oud l'Ward.La mise en images est aussi un processus de mise à l'épreuve de cet équilibre.À la source de la beauté éparpillée, il y a un désir croisé, celui de la musique et de sa signification pour une femme esclave au seuil du siècle précédent qui a connu une vertigineuse descente aux enfers. De la musique comme abstraction de la liberté en quelque sorte. Ce film serait l'occasion d'expérimenter les possibilités d'un genre rare au Maroc, «le biographique». C'est une nouvelle manière narrative ou le visuel prime. Ainsi, la poésie de l'image se mêle à la narration des souvenirs dans un style purement lyrique où la nostalgie prend une dimension esthétique sans que la critique sociale soit pour autant négligée», affirme Lahcen Zinoun.
Fiche Technique du Film :
Réalisation: Lahcen Zinoun
Scénario: Hicham Lasri, Lahcen Zinoun
Image: Eric Biglietto
Ingénieur de Son: Faouzi ThabetMontage: Mohamed BahiliMusique: Mehdi Halib, Said Chraibi
Production:
Coproduction:
Producteur:
Producteur exécutif:
Directeur de Production:
Directeur Artistique:
Interprétation: Sanaa Alaoui, Mohamed Miftah, Hanane Zouhdi, Chams-Eddine Zinoun, Touria Jabrane, Mohamed Afifi, Hassan Sqalli
90 min, Maroc, 2007Sortie nationale: 2007
Synopsis :
Maroc 1913. Enlevée puis vendue par des marchands d’esclaves, Oud L’Ward découvre la musique et intègre la riche demeure d’un maître de musique qui décide d’en faire son élève…

On Touuuuurneeeeee !!!!!!


samedi 15 mars 2008

hafifsa et le 35



Camerawoman : Hafsa Sraidi

7 longs métrages 13 courts métrages

vendredi 7 mars 2008

Un ameuuur


Le coeur Lumineux de Mouniros

Mouniros et les Autres Acteurs





Mouniros et le comédien Mohamed Benbrahim

Mouniros et les Autres chaines de Television

Hasfa Sraidi






Une soeuuuuuuuuur

vidéo clip de Omar elbizi Monté par Mouniros

vidéo clip du groupe Mafiozik ( 35 l BMO) de Méknes réalisé Par Omar Elbizi et Monté Par Mouniros

quelques projets des étudiants

un court métrage du stagiaire otmane benmansour ( LE GENIE)

couverture du festival de Tanger. . .


Mouniros en compagnie avec le jeune réalisateur Omar Elbizi . . .

Activités: Tournage d'un court métrage de la médiation


Mouniros en plein tournage . . . Isca en partenariat avec Search For Common Ground (conflit de Voisinage) . . .